vendredi 19 avril 2013

Le nerf de la guerre


Non, il n'est pas question d'argent ici, mais des pneus.

Pirelli entre dans sa troisième année en tant que manufacturier F1 et a concocté pour cette année une gamme de pneus pour le moins, imprévisible.

Le mot qui semble revenir le plus souvent dans les déclarations des pilotes jusque ici pourrait bien être "dégradation". Celle des nouvelles gommes italiennes qui font tant parler d'elle aussi bien en elle qu'en mal.
En effet depuis le début de saison, il n'est pas rare de voir les pilotes s'arrêter des les 5 ou 6 premiers tours de course tant les pneus sont éphémères, ainsi que leur performance. Au sein du paddock, les avis sont divisés.

Certains comme Jenson Button, Kimi Räikönnen (les champions dans l'exercice de conservation des pneus) n'hésitent pas depuis le début de la saison à défendre les gommes, alors que d'autres réclament purement et simplement le retour aux gommes de l'année dernière comme Vettel ou le clan Mercedes.

Il est vrai qu'à défaut de vouloir donner du spectacle, Pirelli l'a peut être gâcher... Des multitudes d'arrêts aux stands en course la rendant, pour les moins assidus, impossible à suivre tant les changements de positions sont nombreux, mais aussi des qualifications bien moins emballantes tant les pilotes hésitent à sortir du box préférant économiser les pneus quitte à partir de plus loin sur la grille. 

Pirelli prévoirait des changements à partir du GP d'Espagne, reste à savoir quels changements exactement...


 "On ne sera jamais content de tout dans ce sport ou dans n’importe quel sport, mais je pense qu’ils donnent des courses sympathiques."

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